Margaux Huijbregts born in 1990, Paris. 
Extremely shy, Margaux is naturally towards drawing that will en compass her days. Through that medium, Margaux is allow to let her spirit convey her ideas and to reproduce the world around her. A concrete world not only surrounded by towers, but also enlighten by the forest across her ancestor’s house, from where she will always keep a melancholy souvenir. 
Readily tired of a quest for hyperrealism to which she doesn’t accede, she turns to a graphique and dreamlike univers, closer to the movies and science fiction book, which she’s an avid reader since her childhood. 
Still, on the other hand, to keep what she knows and what she considers the most faithful representation of the mind of state of the western human being : the city. 
Her cities are big, beautiful, indomitable. A ferocious beast that can no longer be tamed so much it devours everything on its path. 
Animals, nature, human being, without any distinctions. 
The Man and the Beast, takes root anywhere and builds up to suffocation. 
Blind front of the alarming cynicism of such a procedure, without noticing that in this cities built on cemeteries, they gradually chokes in a pathetic and ludicrous quest of a consommation way too long challenged. 
Like an ecological problematic, there is inside the artist’s work, a representation of a social psychology. More often related to another process, the oil painting, her work based on psychological complexity and trauma underlying childhood, take place in her drawing through the invading and stuffy appearance of her architectural constructions. 
Here is a remarkable bond between the building draw and the path of reflections. Reflections that tag along with us in the fondation of our values, our morals, our conceptions of the world. 
To the same extent that a city is built and deconstructed, our own mind is  also prey to a constant and important evolution. And like some monuments are unalterable or, at least, regularly renovated, some of our truth remains unshaken. 
It’s via an approach accusing a global ecological policy unbearable that Margaux imply a second rhetorical reading on the construction of the thoughts related to a single human being : theirs thoughts.
Margaux Huijbregts est née en 1990 à Paris. 
Enfant timide, elle se dirige naturellement vers le dessin qui englobera ses journées. Médium qui lui permettra de véhiculer ses idées et de reproduire le monde qui l'entoure. 
Un monde de béton et de tours HLM, parfois ensoleillé par la forêt qui fait front à la maison de ses ancêtres, et dont elle gardera toute sa vie un souvenir mélancolique. 


Rapidement lassée par une quête d’hyperréalisme auquel elle n'adhère pas, elle se tourne vers un univers graphique et onirique plus proche des films et livres de science-fiction qu'elle dévore depuis son enfance. 
Tout en voulant garder une trace de ce qu'elle connaît le mieux et de ce qu'elle considère comme la représentation la plus fidèle de l'état d'esprit de l'être humain occidental : la ville. 


Les villes de Margaux sont grandes, belles, indomptables. C'est une bête féroce qu'on ne sait plus gérer tant elle dévore tout sur son passage. 
Animaux, nature, êtres humains, sans distinctions préalables. 
L'homme et la Bête s'enracine quelque part et construit jusqu'à l'étouffement. Sans même percevoir le cynisme inquiétant d'une telle démarche, sans se rendre compte que dans ces villes construites sur des cimetières, il s'étouffe progressivement dans une quête pathétique et risible d'une consommation trop longtemps déifié. 

À l'instar d'une problématique écologique, il y a dans le travail de l'artiste une représentation d'une psychologie sociale. 
Souvent traduit via un autre procédé - la peinture à l'huile - ses travaux, basés sur la complexité psychologique et les traumatismes sous-jacents à l'enfance, se matérialise dans ses dessins par l'aspect envahissant et étouffant de ses constructions architecturales. Il y a ici un lien étonnant entre les bâtiments dessinés et le cheminement des réflexions. Réflexions qui nous accompagnent dans la construction de nos valeurs, de nos mœurs, de notre conception du monde qui nous entoure. 

Dans la même mesure qu'une ville se construit et déconstruit, notre propre esprit est lui aussi en proie a une évolution constante et importante. Et tout comme certains monuments sont inaltérables ou, du moins, régulièrement restaurés, certaines de nos vérités demeurent imperturbables.

C'est via une démarche accusant une politique écologique mondiale inacceptable, qu'elle insinue une deuxième lecture rhétorique sur la construction de pensées inhérente à un seul être humain : son esprit.
Back to Top